Disques vertébraux de requins
(Cliquez sur les images pour agrandir)
Si les requins nous ont laissé dans la Mer des Faluns d'importantes quantités de dents plus ou moins bien conservées c'est grâce à la dureté de celles-ci constituées
principalement de dentine et d'émail.
Les autres restes de leur squelette se fossilisent peu et sont, par conséquent, beaucoup moins fréquents.
Presque entièrement cartilagineux le squelette du requin représente 3 à 10% du poids de l'animal.
Certaines parties, comme la colonne vertébrale peuvent prendre une structure plus rigide en se chargeant de sels de phosphate ou de carbonate de calcium mais sans jamais prendre une véritable structure osseuse.
C'est pourquoi il arrive de trouver (fort rarement) leurs disques vertébraux dans ces sédiments.
Le disque vertébral (ci-contre) semble devoir être attribuée à une raie plutôt qu'à un requin.
La détermination macroscopique de l'espèce voire même du genre spécifique à laquelle appartiennent les disques vertébraux des Chondrichtyens se révèle cependant hasardeuse.
Seule une observation radiographique pourrait peut-être lever le doute. Celle-ci nécessite cependant, même d'un spécialiste, une grande expérience et n'est pas pas sans difficultés.
La lecture des anneaux de croissance (Squelettochronologie) bien visibles sur le spécimen ci-dessous, pourrait renseigner sur l'âge et le taux de croissance de cet individu.
Cette méthode de comptage est appliquée aux populations actuelles de requins dans le cadre du recencement en vue de la conservation des espèces.
Vue agrandie du disque vertébral ci-dessus. 
Les marques de croissance apparaissent sous forme de bandes opaques alternant avec des bandes hyalines ou translucides*.
Les première présentent un taux élevé de calcium et de phosphore, alors que les secondes, parfois appellées Annuli, sont moins minéralisées.
* sur les vertèbres appartenant à des individus actuels.
Ci-dessous :
Vue fortement agrandie de la section transversale du disque vertébral (ci-dessous) mettant en évidence les anneaux de croissance (bandes opaques).
RETOUR aux GRANDES FAMILLES de REQUINS :
Odontaspididés Carcharinidés Triakidés Lamnidés Hémigaléïdés
Otodontidés Hexanchidés Scyliorhinidés Sphyrnidés Cetorhinidés
Ginglymostomatidés Squatinidés Disques vertébraux
